Les Traitements:

Sommaire:

Definitions: matière active, matière commerciale, rémanence?...

Utilisation des pesticides et des fongicides:

Les précautions:

Les préparations maison: le souffre, la nicotine, le cuivre...

1) Les fongicides:
2) Les insecticides:

Ne surdosez pas vos produits c'est un gaspillage inutile et une pollution inutile, certains produits vont Ωtre retirΘs de la vente faites un dΘtour sur Le Lien Horticole pour plus d'info.


Definitions:

Matière active: c'est l'ingrédient qui entre dans la composition d'un produit, et qui lui donne ces caractéristiques d'herbicide de fongicide etc. Exemple le cuivre, le Glyphosate, le "2,4-D", l'Aminotriazole

Matière commerciale: c'est le nom sous lequel est commercialisé une préparation constituée d'une ou plusieurs matière active, souvent complétée par des agents mouillants, des anti-mousse. Exemple la Bouillie Bordelaise, le ROUNDUP, le CASORON 4G...

La bouillie: c'est le mélange d'une matière commerciale avec de l'eau.

La rémanence: donnée en jours ou en semaines, pour indiquer la duré d'action d'un produit.

Le spectre: correspond à la quantité d'espèces de parasites et/ou de champignons traités, plus cette liste est variée plus le spectre est large.


Utilisation des pesticides et des fongicides:

ml= millilitre, hl= hectolitre, ha= hectare...

Sur la plupart des notices de produits pour amateurs, les dosages sont clairement indiqués en millilitres ou en grammes pour une quantité d'eau, il ne reste plus qu'a multiplier ou à diviser selon le matériel dont on dispose:

  1. exemple: mon pulvérisateur fait 20 litres et le produit est à utiliser à la dose de 5 ml par litre, donc j'apporte 20 fois cinq ml soit 100 ml(cet exemple est volontairement clair ce qui n'est pas le cas de toutes les notices)

Sur les gros conditionnements à usage agricole les choses se compliques car les dosages sont donnés 1) soit en grammes de matière commerciale par hectolitres, 2) soit en grammes de matière active par hectolitres, 3) soit en grammes de matière commerciale par hectares et en litres de bouillie par hectares.

  1. Diviser un hectolitre par la contenance de votre pulvérisateur, puis diviser la quantité de produit par le résultat obtenu précédemment. Exemple: mon pulvé fait toujours 20 litres, un hectolitre fait toujours 100 litres et je doit apporter 400 gr par hl; donc 100/20=5 et 400/5=80, je dois donc mettre 80 gr de produit dans mon pulvé...
  2. Définir avec la notice la quantité de matière commerciale par hectolitres, puis reprendre le cas 1. Exemple: apporter 250 gr de matière active par hl, produit à 25% de matière active il faut donc dix fois 100 grammes soit 1 kg de produit commercial par hl; puis comme dans l'exemple 1) 100/20=5 et 1000/5=200 , je dois donc mettre 200 gr de produit dans mon pulvé...
  3. Le plus simple à mon goût est de définir un pourcentage, en faisant un produit en croix, exemple: 350 gr par ha et 12 litres par ha, soit 350 gr pour 12 litres donc 350*100/12=2916.66 gr par hl; puis comme dans l'exemple 1) 100/20=5 et 2916.66/5=583.33, je dois donc mettre 583 gr de produit dans mon pulvé...

Les prΘcautions:

Conserver les produits dans leur emballages d'origine.

Le mélange des produits est possible mais certaines incompatibilités peuvent être dangereuses, à moins de savoir ce que l'on fait il est préférable de l'éviter.

Eviter de traiter en période de vent, les cultures voisines pourraient ne pas apprécier, ou vous même vous pourriez ne pas aimer l'odeur ou le goût d'un anti-cochenilles par exemple.

Pendant toute la durée du traitement éviter de porter les mains à la bouche pour fumer par exemple, se laver systématiquement les mains après. Un conseil qui ne figure sur aucun emballage à ma connaissance, éviter d'aller uriner pendant le traitement je vous laisse le soin d'imaginer les conséquences désagréables que cela pourrait provoquer (un de mes ancien collègue en à fait les frais...).

Respecter les périodes de traitements, qui généralement sont en concordances avec le cycle du parasite traité. Respecter les doses prescrites qui sont en générales largement suffisantes, augmenter la dose revient à polluer et gaspiller du produit inutilement.

Bien nettoyer le matériel après traitement, pour éviter que des résidus de produit en particulier les désherbants n'abîment vos plantes lors de prochain soins.

Pour doser les produits utiliser un verre doseur gradué (qui ne sert qu'à ça) ou les bouchons livrés avec les produits, pour éviter les aproximations, et surtout les accidents (un enfants pourrais utiliser le verre qui à dosé les produits) .


Les prΘparations maison:

Les recettes qui suivent sont issues des livres suivants: (je ne les ai pas essayées, et me contente donc de les reproduires tel quelles ont été publiées; les commentaires en rouge viennent de cours sur la protection des végétaux et de cours sur les produits phytosanitaires...)
Le bon jardinier. almanach horticole de 1871-1872.

La culture des fleurs. encyclopédie des connaissances agricole de 1932 (Hachette).

Le parfait jardinier. 1930 (Librairie Larousse).

1) Les fongicides:

Le souffre en fleur qui, projeté au moyen d'un soufflet sur le feuillage, le matin de préférence et par une belle journée ensoleillée, prévient les attaques des blancs ou oïdiums. Les vapeurs de souffre obtenues par combustion, dans une cornue, de souffre en canon, permettent de détruire les oïdiums et les acariens dans les serres dépourvues de plantes.

(Le souffre est phytotoxique au-dela de 25, 30 degrés, et les doses doivent être adaptées en fonction de la température...)

Le permanganate de potasse, à la dose de 1 à 1,25 pour 1000, agit curativement contre les oïdiums.

La bouillie Bordelaise, verte, très connue des vignerons, qui employée préventivement, est efficace contre la pluspart des maladies internes telles que mildiou, rouille, charbon, septoria, etc. Vous pouvez la fabriquer de la façon suivante:

Faites dissoudre, d'une part 80 grammes de chaux éteinte dans 5 litres d'eau; d'autre part 150 grammes de sulfate de cuivre dans une une même quantité d'eau; faites le mélange et pulvérisez-le sur toute la plante à préserver. Ne dépassez pas la dose de sulfate de cuivre fixée, si vous voulez éviter de brûler le feuillage et les jeunes tiges.

( Le sulfate de cuivre ne doit pas être utilisé à plus de 4 pour cent, au-dela il serait phytotoxique surtout par temps humide, il entraine des brulures et des retard de végétation...)

2) Les insecticides:

a) enfouis dans le sol: (en automne ou à la sortie de l'hiver pour tuer les larves de nombreux insectes...)

Le sulfure de carbone, liquide à enfouir à la dose de 20 grammes par mètre carré soit avec une forte aiguille ou au moyen d'un plantoir. Rebouchez alors les trous d'un coup de talon.

Le sulfure de calcium, à la même dose mais en poudre.

Le sulfo-carbonate de potassium qui, dissout dans un peu d'eau, se verse dans des fourmillières ou dans des trous faits d'avance.

b) à épendre sur le sol:

Le phosphure de zinc, produit très efficace pour détruire au printemps la courtilière quand le sol est nu. Pour 1 are de jardin, achetez 1 kilogramme de riz; faites-le ramollir par trempage dans de l'eau froide pendant une nuit; égouttez-le; répendez sur la masse 50 grammes de phosphure de zinc. Assurez l'enrobage des grains par un mélange intime à l'aide d'une vielle fourchette. Le produit étant insoluble et très adhérent au riz; n'hésitez pas à répandre cet appât à la volée sur le sol nu, même si les pluies sont à craindre...

c) à pulvériser:

Le savon de pyrèthre, vous permettra de tuer , à la dose de 6 pour cent, les pucerons et les chenilles en général.

Le lysol, est un liquide soluble dans l'eau. Il constitue un très bon insecticide à employer en été à la dose de 7 à 10 grammes par litre.

Le pentasulfure de potassium, ou foie de souffre, est à conseiller pour détruire la grise, petite araignée rouge, qui s'attaque beaucoup aux plantes de serre et aux sauges. Appliquez-le à trois reprises différentes et à huit jours d'intervalle en solution à la dose de 3 à 4 grammes par litre d'eau; une addition de nicotine rend ce produit encore plus éfficace.

Le jus de tabac ou nicotine. Employez-le abondamment en été chaque fois que vous aurez à combattre les pucerons ou la grise. Suivant que vous acheterez un jus plus ou moins riche, vous devrez l'étendre plus ou moins d'eau pour obtenir une solution à 1 gr, 1gr2 ou 1gr5 par litre. Vous pouvez vous procurer de la nicotine titrée à 500 grammes par litre dans les manufactures de tabac. Dans le commerce vous trouverez facilement du jus de tabac à diluer au vingtième . Dans le but d'augmenter l'adhérence du liquide aux feuilles et pour le rendre en même temps plus fluide, ajoutez-y une solution de 1 kilogramme de savon blanc pour 100 litres d'eau.

Contre les cochenilles ordinaires et contre les pucerons si nombreux sur les Rosiers, Dahlias, Lauriers-roses, Kentias, Dracaenas, Aralias, pulvérisez sur tout le feuillage, l'une des solutions ci-après:

Eau			97 litres
Nicotine 1 litre ╜
Alcool à bruler 1 litre ╜
Savon noir 0 kg. 200
Eau			1 600 gr.
Savon noir 200 gr.
Huile de graines 200 gr.
Pétrole 100 gr.
Eau				99 litres
Nicotine 250 gr.
Carbonate de soude 250 gr.
Savon blanc rapé et dissout 300 gr.


Cette page est rédigée par TENAILLON Arnaud (arnaud.tenaillon@hol.fr). Dernière mise a jour le 16/08/97.